mardi 15 septembre 2009

Citations Paul Samuelson

Florilèges citations de Paul Samuelson (1915- ) : économiste américain. Théoricien important, son œuvre a marqué un tournant dans la science économie. Il a essayé de faire la synthèse entre approche néoclassique et approche keynésienne. Son ouvrage « Economics : an introductory analysis » qu’il publie en 1948 (il sera publié en France sous le titre « L’Economique ») est le livre d’économie le plus vendu à ce jour. Il a été conseiller économique du président John Kennedy dans les années 60. Il a obtenu le prix Nobel d’économie en 1970.

« C’est dans la mesure où les agents sont prêts à épargner que l’économie peut consacrer des ressources à la formation du capital. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« L’économie est, non pas une discipline achevée, mais une science elle-même toujours en voie de développement. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« L’économie recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la monnaie, d’affecter des ressources productives rares à la production à travers le temps, de marchandises et services variés et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présentes ou futures, entre les différents individus et collectivités constituants la société. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Bien entendu, tout pays est sous-développé en ce sens que, n’étant pas encore parvenu à épuiser ses possibilités virtuelles il est capable de continuer à avancer dans la voie du progrès technique. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Quand des imperfections monopolistiques provoquent des déviations par rapport à l’idéal d’une formation concurrentielle des prix, […] il appartient aux pouvoirs publics de rechercher si des contrôles démocratiques seraient susceptibles d’améliorer la situation ou s’ils risqueraient, au contraire, de la faire empirer. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Le chien d’une riche rentière peut laper le lait dont un enfant pauvre aurait besoin pour se prémunir contre le rachitisme. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Pourquoi laissons-nous, d’une manière générale, les gens décider quelles chaussures ils achèteront avec leur argent, alors qu’on ne leur laisse pas acheter d’héroïne ou de LSD. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Sur un marché, les prix coordonnent les décisions des producteurs et des consommateurs. Des prix plus élevés tendent à réduire les achats des consommateurs et à stimuler la production. Des prix plus bas encouragent la consommation et découragent la production. Les prix constituent le pivot du mécanisme du marché. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Quel avantage y a-t-il pour un jeune nègre américain à savoir qu’un employeur doit lui verser 1.6 dollars par heure ouvrée si le fait même que ce salaire lui est dû l’empêche de trouver un emploi ? »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« La monnaie, en tant que monnaie […] est désirée, non pas pour elle-même, mais pour les choses qu’elle permet d’acheter. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« La macroéconomie traite du tableau d’ensemble – à savoir des « macro agrégats » constitués par le revenu national, le volume de l’emploi et les niveaux généraux des prix. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948

« Le consommateur est en somme le roi […] Chaque consommateur est un électeur qui décide, par son vote, que telle chose sera faite parce qu’il veut qu’elle soit faite. »
Paul Samuelson, Economics, 1955

« Le consommateur est en somme le roi. […] Chaque consommateur est un électeur qui décide, par son vote, que telle chose sera faite parce qu’il veut qu’elle soit faite. »
Paul Samuelson, cité par John Kenneth Galbraith dans son livre, Le nouvel Etat Industriel, 1968

« Sur un marché, les prix coordonnent les décisions des producteurs et des consommateurs. Des prix plus élevés tendent à réduire les achats des consommateurs et à stimuler la production. Des prix plus bas encouragent la consommation et découragent la production. Les prix constituent le pivot du mécanisme du marché. »
Paul Samuelson et W.D. Nordhaus, Microéconomie, 1985

« Les économistes sont comme les Esquimaux qui dorment à huit dans un même lit et couchent tous du même coté, lorsque l’un d’eux se retourne, les huit se retournent. »
Paul Samuelson, cité par J.M. Albertini dans Des sous et des hommes, 1985

« Les profits sont le sang vital du système économique, l’élixir magique sur lequel repose tout progrès. Mais le sang d’une personne peut être le cancer pour une autre. »
Paul Samuelson, Discours

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