Florilège de citations de Joseph Alois Schumpeter (1883-1950), économiste autrichien célèbre pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l’innovation
« Le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais apparaît à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à le ruiner. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« On ne peut devenir entrepreneur qu’en devenant auparavant débiteur. S’endetter appartient à l’essence de l’entreprise et n’a rien d’anormal. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« L’entrepreneur […] est le révolutionnaire de l’économie. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« Le profit n’est pas une rente. Il n’est pas non plus un gain en capital. Il est l’expression de la valeur que crée l’entrepreneur, tout à fait de même que le salaire est l’expression de la valeur que crée le travailleur. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« Il est de fait que les erreurs fondamentales qu’on commet aujourd’hui en analyse économique sont plus souvent dues à un manque d’expérience historique qu’à toute autre lacune de la formation des économistes. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« Le terme de grandeur doit incontestablement être appliqué au message de Marx. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Le capitalisme, s’il reste stable économiquement, et même s’il gagne encore en stabilité, crée, en rationalisant l’esprit humain, une mentalité et un style de vie incompatibles avec ses propres conditions fondamentales, avec ses motivations profondes et les institutions sociales nécessaires à sa survie. Il sera transformé, non par la nécessité économique et au prix même, selon toute probabilité de quelques sacrifices en terme de prospérité et de bien être, en une entité différente que l’on pourra ou non baptiser socialisme selon que l’on éprouve le goût et l’on accepte ce vocabulaire. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Les restrictions commerciales du type cartel ainsi que celles consistant dans de simples ententes tacites relatives à la concurrence par les prix peuvent, en cas de dépression, constituer des remèdes efficaces. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« S’il n’y a que des petites entreprises, on restera dans la zone des rendements constants. L’économie risquera de demeurer dans l’état stationnaire […]. Au contraire, les grandes entreprises…vont prendre l’initiative du progrès en finançant des recherches. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Nous sommes obligés de reconnaître que l’entreprise géante est finalement devenue le moteur le plus puissant de ce progrès et, en particulier, de l’expansion à long terme de la production totale. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle – tous éléments crées par l’initiative capitaliste. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« L’unité industrielle géante parfaitement bureaucratisée n’élimine pas seulement, en expropriant leurs possesseurs, les firmes de taille petite ou moyenne, mais, en fin de compte, elle élimine également l’entrepreneur et exproprie la bourgeoisie en tant que classe appelée à perdre, de par ce processus, non seulement son revenu, mais encore ce qui est infiniment plus grave, sa raison d’être. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Ce processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme et toute entreprise doit, bon gré mal gré, s’y adapter. Du même coup est jetée par-dessus bord la conception traditionnelle du fonctionnement de la concurrence. […] La variable prix cesse d’occuper sa position dominante. Car, dans la réalité, c’est bien la concurrence inhérente à l’apparition d’un produit, d’une technique, etc., qui compte. C’est-à-dire la concurrence qui s’attaque, non seulement aux marges bénéficiaires, mais bien à l’existence même des firmes existantes. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Les économistes […] s’imaginent avoir été au fond des choses dés lors qu’ils ont interprété le comportement des firmes an appliquant, sur la base des données observées, le principe de la maximisation du profit. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Le rôle de l’entrepreneur consiste à réformer ou à révolutionner la routine de production en exploitant une invention ou, plus généralement, une possibilité technique inédite. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Comme Keynes, il est possible d’admirer Marx tout en considérant néanmoins que sa vison sociale est fausse et que chacune des préoccupations est fallacieuse. »
Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 1954
« La reine Elizabeth possédait des bas de soie. L’achèvement capitaliste n’a pas consisté spécifiquement à procurer aux reines davantage de ces bas, mais à les mettre à la portée des ouvrières d’usine, en échange de quantités de travail constamment décroissante. »
Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 1954
« Le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais apparaît à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à le ruiner. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« On ne peut devenir entrepreneur qu’en devenant auparavant débiteur. S’endetter appartient à l’essence de l’entreprise et n’a rien d’anormal. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« L’entrepreneur […] est le révolutionnaire de l’économie. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« Le profit n’est pas une rente. Il n’est pas non plus un gain en capital. Il est l’expression de la valeur que crée l’entrepreneur, tout à fait de même que le salaire est l’expression de la valeur que crée le travailleur. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« Il est de fait que les erreurs fondamentales qu’on commet aujourd’hui en analyse économique sont plus souvent dues à un manque d’expérience historique qu’à toute autre lacune de la formation des économistes. »
Joseph Schumpeter, Théorie de l’évolution économique, 1911/1926
« Le terme de grandeur doit incontestablement être appliqué au message de Marx. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Le capitalisme, s’il reste stable économiquement, et même s’il gagne encore en stabilité, crée, en rationalisant l’esprit humain, une mentalité et un style de vie incompatibles avec ses propres conditions fondamentales, avec ses motivations profondes et les institutions sociales nécessaires à sa survie. Il sera transformé, non par la nécessité économique et au prix même, selon toute probabilité de quelques sacrifices en terme de prospérité et de bien être, en une entité différente que l’on pourra ou non baptiser socialisme selon que l’on éprouve le goût et l’on accepte ce vocabulaire. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Les restrictions commerciales du type cartel ainsi que celles consistant dans de simples ententes tacites relatives à la concurrence par les prix peuvent, en cas de dépression, constituer des remèdes efficaces. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« S’il n’y a que des petites entreprises, on restera dans la zone des rendements constants. L’économie risquera de demeurer dans l’état stationnaire […]. Au contraire, les grandes entreprises…vont prendre l’initiative du progrès en finançant des recherches. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Nous sommes obligés de reconnaître que l’entreprise géante est finalement devenue le moteur le plus puissant de ce progrès et, en particulier, de l’expansion à long terme de la production totale. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle – tous éléments crées par l’initiative capitaliste. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« L’unité industrielle géante parfaitement bureaucratisée n’élimine pas seulement, en expropriant leurs possesseurs, les firmes de taille petite ou moyenne, mais, en fin de compte, elle élimine également l’entrepreneur et exproprie la bourgeoisie en tant que classe appelée à perdre, de par ce processus, non seulement son revenu, mais encore ce qui est infiniment plus grave, sa raison d’être. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Ce processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme et toute entreprise doit, bon gré mal gré, s’y adapter. Du même coup est jetée par-dessus bord la conception traditionnelle du fonctionnement de la concurrence. […] La variable prix cesse d’occuper sa position dominante. Car, dans la réalité, c’est bien la concurrence inhérente à l’apparition d’un produit, d’une technique, etc., qui compte. C’est-à-dire la concurrence qui s’attaque, non seulement aux marges bénéficiaires, mais bien à l’existence même des firmes existantes. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Les économistes […] s’imaginent avoir été au fond des choses dés lors qu’ils ont interprété le comportement des firmes an appliquant, sur la base des données observées, le principe de la maximisation du profit. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Le rôle de l’entrepreneur consiste à réformer ou à révolutionner la routine de production en exploitant une invention ou, plus généralement, une possibilité technique inédite. »
Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942
« Comme Keynes, il est possible d’admirer Marx tout en considérant néanmoins que sa vison sociale est fausse et que chacune des préoccupations est fallacieuse. »
Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 1954
« La reine Elizabeth possédait des bas de soie. L’achèvement capitaliste n’a pas consisté spécifiquement à procurer aux reines davantage de ces bas, mais à les mettre à la portée des ouvrières d’usine, en échange de quantités de travail constamment décroissante. »
Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 1954
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire