lundi 5 octobre 2009

Citations Adam Smith

Florilège citations de Adam Smith (1723-1790), philosophe et économiste écossais. Il est célèbre pour son traité économique Recherche sur la nature et les causes de la Richesse des nations aussi nommée Richesse des Nations. Il est considéré comme l’un des textes fondateurs de « l’école classique ».

« Un marchand est citoyen du monde, parce qu’il ne tient nécessairement à aucun pays en particulier. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Ce que chaque chose coûte réellement, à celui qui veut se la procurer, c’est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Les capitaux augmentent par l’économie ; ils diminuent par la prodigalité et la mauvaise conduite. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Les salaires du travail varient suivant que l’emploi est aisé ou pénible, propre ou malpropre, honorable ou méprisé. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« L’intérêt du rentier, comme celui du salarié qui voit sa rémunération augmenter quand la richesse nationale s’accroît est donc inséparablement lié à l’intérêt général de la société. Au contraire l’intérêt des commerçants et maîtres manufacturiers s’oppose à l’intérêt de la société. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils portent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas a leur humanité, mais à leur égoïsme. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Chaque individu met sans cesse tous ses efforts à chercher, pour tout le capital dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux : il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue, et non celui de la société ; mais les soins qu’il se donne pour trouver son avantage personnel le conduisent naturellement, ou plutôt nécessairement, à préférer précisément ce genre d’emploi même qui se trouve être le plus avantageux à la société. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Un particulier s’enrichit à employer une multitude d’ouvriers fabricants ; il s’appauvrit à entretenir une multitude de domestiques. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Ce qui est annuellement épargné est aussi régulièrement consommé que ce qui est annuellement dépensé, et il l’est aussi presque dans le même temps. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Salaire, profit, rente sont les trois sources primitives de tout revenu, aussi bien que de toute valeur échangeable. Tout autre revenu dérive, en dernière analyse, de l’une ou de l’autre de ces trois sources. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« La quantité et la valeur de la terre qu’un homme possède ne peuvent jamais être un secret, et peuvent toujours se constater avec une grande précision. Mais la somme totale de ce qu’il possède en capital est presque toujours un secret. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Aucune société ne peut prospérer et être heureuse, dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Le défaut d’économie, en temps de paix, impose la nécessité de contracter des dettes en temps de guerre. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Il est tout simple que ce qui est d’ordinaire le produit de deux journées ou de heures de travail, vaille le double de ce qui n’exige ordinairement qu’un jour ou une heure de travail. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Mais le principe qui nous pousse à épargner, c’est le désir d’améliorer notre sort ; désir qui en général, à la vérité, est calme et sans passion, mais qui naît avec nous et ne nous quitte qu’au tombeau. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« La naissance et la fortune sont évidemment les deux circonstances qui contribuent le plus à placer un homme au-dessus d’un autre. Ce sont les deux grandes sources des distinctions personnelles, et ce sont, par conséquent, les causses principales qui établissent naturellement de l’autorité et de la subordination parmi les hommes. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« L’autorité que donne la fortune est très grande, même dans une société civilisée et opulente. De toutes les périodes de la société, compatibles avec quelque notable inégalité de fortune, il n’en est aucune dans laquelle on ne se soit constamment plaint de ce que cette sorte d’autorité l’emportait sur celle de l’âge ou du mérite personnel… »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Tout pour nous et rien pour les autres, voilà la vile maxime qui paraît avoir été, dans tous les âges, celle des maîtres de l’espèce humaine. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Le grand commerce de toute société civilisée est celui qui s’établit entre les habitants de la ville et ceux de la campagne. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Les fonds prêtés à intérêt sont toujours regardés par le prêteur comme un capital. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Les grandes nations ne s’appauvrissent jamais par la prodigalité et la mauvaise conduite des particuliers, mais quelquefois bien par celles de leur gouvernement. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Les capitaux augmentent par l’économie ; ils diminuent par la prodigalité et la mauvaise conduite. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« La cause immédiate de l’augmentation du capital, c’est l’économie, et non l’industrie. A la vérité, l’industrie fournit la matière des épargnes que fait l’économie ; mais, quelques gains que fasse l’industrie, sans l’économie qui les épargne et les amasse, le capital ne serait jamais plus grand. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Toute partie de ses fonds qu’un homme emploie comme capital, il s’attend toujours qu’elle lui rentrera avec un profit. Il ne l’emploie donc qu’à entretenir des salariés productifs ; et, après avoir fait, à son égard, office de capital, cette même partie de fonds forme un revenu à ces travailleurs. Toutes les fois qu’il emploie une partie de ces mêmes fonds à entretenir des salariés non productifs, de quelque espèce que ce soit, dés ce moment cette partie se trouve retirée de son capital et versée dans le fonds réservé pour servir immédiatement à sa consommation. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Lorsque les gens d’un pays ont assez de confiance dans la fortune, la probité et la sagesse d’un banquier pour le croire toujours en état d’acquitter comptant et à vue ses billets et engagements, en quelques quantité qu’il puisse s’en présenter à la fois, alors ces billets finissent par avoir le même cours que la monnaie d’or et d’argent, en raison de la certitude qu’on a d’en faire de l’argent à tout moment. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Tout capital fixe provient originairement d’un capital circulant, et a besoin d’être continuellement entretenu aux dépens d’un capital circulant. Toutes les machines utiles et instruments d’industrie sont, dans le principe, tirés d’un capital circulant, qui fournit les matières dont ils sont fabriqués et la subsistance des ouvriers qui les font. Pour les tenir constamment en bon état ; il faut encore recourir à un capital du même genre. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Aucun capital fixe ne peut donner de revenu que par le moyen d’un capital circulant. Les machines et les instruments d’industrie les plus utiles ne produiront rien sans un capital circulant qui leur fournisse la matière qu’ils sont propres à mettre en œuvre, et la subsistance des ouvriers qui les emploient. Quelque améliorée que soit la terre, elle ne rendra pas de revenu sans un capital circulant qui fasse subsister les ouvriers qui la cultivent et ceux qui recueillent son produit. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Les capitaux tant fixes que circulants n’ont pas d’autre destination que d’entretenir et d’augmenter le fonds de consommation. C’est ce fonds qui nourrit, habille et loge le peuple. Les gens sont riches ou pauvres, selon que le fonds destiné à servir immédiatement à leur consommation se trouve dans le cas d’être approvisionné, avec abondance ou avec parcimonie, par ces deux capitaux. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

« Dans tous les pays où les personnes et les propriétés sont un peu protégées, tout homme ayant ce qu’on appelle le sens commun, cherchera à employer le fonds accumulé qui est à sa disposition, quel qu’il soit, de manière à en retirer, ou une jouissance pour le moment, ou un profit pour l’avenir. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776

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