mercredi 15 juillet 2009

Citations David Ricardo

Florilège citations de David Ricardo (1772-1823), économiste anglais. Il est l’un des plus éminents représentant de l’école classique et surtout l’un des grands théoriciens de l’économie.
Son œuvre majeure Des principes de l’économie politique et de l’impôt fut publiée en 1817.

« Ainsi que tout autre contrat, les salaires doivent être livrés à la concurrence franche et libre du marché, et n’être jamais entravés par l’intervention du Gouverneur. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« On a calculé que, dans des circonstances favorables, la population pouvait doubler dans vingt-cinq ans. Mais, dans des circonstances tout aussi favorables, le capital national pourrait fort bien avoir doublé en moins de temps. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« J’espère donc avoir réussi à prouver que tout impôt qui peut occasionner une hausse des salaires, sera payé moyennant une diminution des profits, et par conséquent qu’un impôt sur les salaires n’est réellement qu’un impôt sur les profits. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Un impôt sur les salaires ne pèse donc pas sur le propriétaire, mais il porte sur les profits du capital. Il n’autorise ni n’oblige le maître manufacturier à le reporter avec un profit sur le prix de ses marchandises ; car il ne pourra pas en augmenter le prix, et il doit par conséquent supporter en entier, et sans compensation, tout le fardeau d’un tel impôt. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Chacun étant libre d’employer son capital comme il lui plaît, il est naturel qu’il cherche à le placer de la manière la plus avantageuse ; il ne se contentera pas d’un profit de 10 pour cent, si, par un autre emploi, il peut en tirer 15 pour cent. Ce désir inquiet, qu’à tout capitaliste, d’abandonner un placement moins lucratif pour un autre qui le soit davantage, tend singulièrement à établir l’égalité dans le taux de tous les profits, ou à en fixer les proportions de telle sorte que les individus intéressés puissent estimer et compenser entre elles tout avantage que l’un aurait ou paraîtrait avoir sur l’autre. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Dans tous les pays riches, il y a un certain nombre d’hommes qu’on appelle capitalistes ; ils ne font aucun commerce, et ils vivent de l’intérêt de leur argent, qui est employé à escompter des effets de commerce, ou qui est prêté à la classe la plus industrieuse de l’Etat. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Le capitaliste qui cherche un emploi plus profitable pour ses fonds, doit naturellement peser tous les avantages qu’un genre d’industrie peut avoir sur un autre. Par cette raison, il pourrait renoncer à un emploi plus profitable de son argent, pour un autre emploi qui lui offrirait plus de sûreté, de propriété, de commodité, ou tout autre avantage réel ou imaginaire. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Ce n’est donc pas le paiement des intérêts de la dette nationale, qui accable une nation, et ce n’est pas en supprimant ce paiement qu’elle peut être soulagée. Ce n’est que par des économies sur le revenu, et en réduisant les dépenses, que le capital national peut s’accroître ; et l’anéantissement de la dette nationale ne contribuerait en rien à augmenter le revenu ni à diminuer les dépenses. C’est la profusion des dépenses du gouvernement et des particuliers, ce sont les emprunts qui appauvrissent un pays ; par conséquent, toute mesure qui pourra tendre à encourager l’économie du gouvernement et des particuliers soulagera une nation du poids d’un fardeau qui l’accable, en l’ôtant de dessus une classe de la société qui doit supporter, pour le faire peser sur une autre qui, suivant tous les principes d’équité, ne doit supporter que sa part. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« On obtient les métaux, ainsi que tous les autres objets, par le travail. La nature les produit, à la vérité ; mais c’est le travail de l’homme qui les arrache du sein de la terre, et qui les prépare pour notre usage. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« L’impôt ne peut jamais être si équitablement réparti qu’il influe dans la même proportion sur la valeur de toutes choses, en les maintenant toutes dans la même valeur relative. Il agit souvent, par ses effets indirects, d’une manière qui s’écarte beaucoup des vues du législateur. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Le désir que tout homme a de maintenir son rang dans le monde, et de conserver intacte sa fortune, fait que la plupart des impôts sont payés par le revenu, qu’ils se trouvent, d’ailleurs, assis sur les capitaux ou sur les revenus. Par conséquent, à mesure que les impôts augmentent, ainsi que les dépenses du gouvernement, la dépense annuelle de la nation doit diminuer, à moins que le peuple ne puisse augmenter son capital et son revenu dans les mêmes proportions. Il est de l’intérêt de tout gouvernement d’encourager cette disposition dans le peuple, et de ne jamais lever des impôts qui atteignent inévitablement les capitaux ; car on attaque ainsi le fonds destiné à l’entretien de l’industrie, et on diminue par conséquent la production future du pays. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« L’impôt est cette portion du produit de la terre et de l’industrie d’un pays, qu’on met à la disposition du gouvernement. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Plus la société fait de progrès, plus le prix naturel tend à hausser, parce qu’une des principales denrées qui règlent le prix naturel tend à renchérir, en raison de la plus grande difficulté à l’acquérir. Néanmoins ; les améliorations dans l’agriculture, la découverte de nouveaux marchés d’où l’on peut tirer des subsistances, peuvent, pendant un certain temps, s’opposer à la hausse du prix des denrées, et peuvent même faire baisser leur prix naturel. Les mêmes causes produiront un semblable effet sur le prix naturel du travail. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Le prix naturel de toute denrée, - les matières primitives et le travail exceptés, - tend à baisser, par suite de l’accroissement des richesses et de la population ; car quoique, d’un côté, leur valeur réelle augmente par la hausse du prix naturel des matières premières, ce renchérissement est plus que compensé par le perfectionnement des machines, par une meilleure division et distribution du travail, et par l’habileté toujours croissante des producteurs dans la science et dans les arts. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Le capital est cette partie de la richesse d’une nation qui est employée à la production. Il se compose des matières alimentaires, des vêtements, des instruments et ustensiles, des machines, des matières premières, etc. ; nécessaires pour rendre le travail productif. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« C’est donc l’envie qu’à tout capitaliste de détourner ses fonds d’un emploi déterminé vers un autre plus lucratif, qui empêche le prix courant des marchandises de rester longtemps beaucoup au-dessus ou beaucoup au-dessous de leur prix naturel. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Les choses, une fois qu’elles sont reconnues utiles par elles-mêmes, tirent leur valeur échangeable de deux sources, de leur rareté, et de la quantité de travail nécessaire pour les acquérir. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Si l’on considère que la surface cultivée reste identique et qu’on augmente le nombre des ouvriers travaillant sur cette terre, la récolte obtenue s’accroîtra dans une proportion moindre que l’augmentation de la main d’œuvre. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« La rente n’est pas un constituant du prix de la marchandise. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Je considérerai que toutes les variations importantes qui interviennent dans la valeur relative des marchandises sont dues à la plus ou moins grande quantité de travail nécessaire, d’une période à une autre, pour les produire. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« C’est le coût de production qui détermine en définitive le prix des marchandises. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Du fait que chaque capitaliste souhaite détourner ses capitaux vers des emplois plus profitables, les prix des marchandises sur le marché ne se maintiennent pas longtemps au-delà ou en deçà de leur prix naturel. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Si un impôt, aussi lourd soit-il, frappe le revenu, et non le capital, il ne réduit pas la demande, mais ne fait qu’en modifier la nature. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Pour profiter d’une abondance durable, il faut abolir nos interdictions et nos restrictions, et cesser de contrecarrer la sagesse bienveillante de la Providence. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Supposons deux ouvriers sachant l’un et l’autre faire des souliers et des chapeaux : l’un d’eux peut exceller dans les deux métiers ; soit en faisant des chapeaux, il ne l’emporte sur son rival que d’un cinquième ou de 20%, tandis qu’en travaillant à des souliers, il a sur lui un avantage d’un tiers, ou de 33%. Ne serait-il pas de l’intérêt de tous les deux que l’ouvrier le plus habille se livrât exclusivement à l’état de cordonnier, et le moins adroit à celui de chapelier ? »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Cependant, quoique que je considère le travail comme la source de toute valeur et sa quantité relative comme la mesure qui règle presque exclusivement la valeur relative des marchandises, il ne faut pas croire que je n’aie pas fait attention aux différentes espèces de travail et à la difficulté de comparer celui d’une heure ou d’un jour consacré à un certain genre d’industrie, avec un travail de la même durée consacré à une autre production. La valeur de chaque espèce de travail est bientôt fixée, et elle l’est avec assez de précision pour satisfaire aux nécessités de la pratique : elle dépend beaucoup de la dextérité comparative de l’ouvrier, et de l’activité avec laquelle il a travaillé. L’échelle comparative une fois établie, elle n’est sujette qu’à peu de variations. Si la journée d’un ouvrier en bijouterie vaut plus que celle d’un ouvrier ordinaire, cette proportion reconnue et déterminée depuis longtemps conserve sa place dans l’échelle des valeurs. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Si c’est la quantité de travail fixée dans une chose, qui règle sa valeur échangeable, il s’ensuit que toute augmentation dans la quantité de ce travail doit nécessairement augmenter la valeur de l’objet auquel il a été employé ; et de même que toute diminution du même travail doit en diminuer le prix. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

« Les produits de la terre, c’est-à-dire tout ce que l’on retire de sa surface par les efforts combinés du travail, des machines et des capitaux, se partage entre trois classes suivantes de la communauté ; savoir : les propriétaires fonciers, - les possesseurs des fonds ou des capitaux nécessaires pour la culture de la terre, - les travailleurs qui la cultivent. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817

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