mercredi 15 juillet 2009

Citations Jean Baptiste Say

Florilège citations Jean Baptiste Say (1767-1832), économiste classique et industriel français. En 1803, il publie son Traité d’économie politique qui connaît un important succès. Il est célèbre pour sa loi des débouchés (ou loi de Say). Il fût un vulgarisateur d’Adam Smith.

« Il n’y a donc véritablement production de richesse que là où il y a création ou augmentation d’utilité. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Une diminution d’impôts, en multipliant les jouissances du public, augmente les recettes du fisc. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Lorsqu’un homme vend à un autre un produit quelconque, il lui vend l’utilité qui est dans ce produit ; l’acheteur ne l’achète qu’à cause de son utilité, de l’usage qu’il en peut faire. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« L’argent n’est que la voiture des produits. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Toute épargne, tout accroissement de capital, prépare un gain annuel et perpétuel, non-seulement à celui qui a fait cette accumulation, mais à tous les gens dont l’industrie est mise en mouvement par cette portion du capital. Elle prépare un intérêt annuel au capitaliste qui a fait l’épargne, et des profits annuels aux industrieux qu’elle fait travailler. Perpétuellement consommée, elle est autant de fois reproduite pour être consommée de nouveau, de même que les profits qu’elle fait naître. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Il est heureux que l’intérêt personnel veille sans cesse à la conservation des capitaux des particuliers, et qu’on ne puisse en aucun temps distraire un capital d’un emploi productif, sans se priver d’un revenu proportionné. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Les hommes d’ailleurs trouvent bien mieux les manières d’atteindre un certain but, lorsque ce but est proche, et que leur attention est constamment tournée du même côté. La plupart des découvertes, même celles que les savants ont faites, doivent être attribuées originairement à la subdivision des travaux, puisque c’est par une suite de cette subdivision que des hommes se sont occupés à étudier certaines branches de connaissances exclusivement à toutes les autres ; ce qui leur a permis de les suivre beaucoup plus loin. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Un homme qui ne fait, pendant toute sa vie, qu’une même opération, parvient à coup sûr à l’exécuter mieux et plus promptement qu’un autre homme ; mais en même temps il devient moins capable de toute autre occupation, soit physique, soit morale ; ses autres facultés s’éteignent, et il en résulte une dégénération dans l’homme considéré individuellement. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« On peut tirer de là cette conséquence, c’est que l’industrie d’une nation n’est point bornée par l’étendue de son territoire, mais bien par l’étendue de ses capitaux. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Le fonds, le capital et l’industrie se trouvent quelquefois réunis dans les mêmes mains. Un homme qui cultive à ses propres frais le jardin qui lui appartient, possède le fonds, le capital et l’industrie. Il fait, lui seul, le bénéfice du propriétaire, du capitaliste et de l’homme industrieux. Le remouleur, qui exerce une industrie pour laquelle il ne faut point de fonds de terre, porte sur son dos tout son capital, et toute son industrie au bout de ses doigts : il est à la fois entrepreneur, capitaliste et ouvrier. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« Enfin, il n’est pas vrai que Colbert ait ruiné la France. Il est de fait, au contraire, que, sous l’administration de Colbert, la France sortit de la misère où l’avaient plongée deux régences et un mauvais règne. Elle fut, à la vérité, ensuite ruinée de nouveau ; mais c’est au faste et aux guerres de Louis XIV qu’il faut imputer ce malheur, et les dépenses mêmes de ce prince prouvent l’étendue des ressources que Colbert lui avait procurées. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826

« L’objet de la science économique est la connaissance des lois qui président à la formation, à la distribution et à la consommation des richesses. »
Jean-Baptiste Say, Catéchisme d’économie politique, 1821

« Qu’entendez-vous par l’utilité ? J’entends cette qualité qu’ont certaines choses de pouvoir nous servir, de quelque manière que ce soit. Pourquoi l’utilité d’une chose fait-elle que cette chose a de la valeur ? Parce que l’utilité qu’elle a la rend désirable, et porte les hommes à faire un sacrifice pour la posséder. On ne donne rien pour avoir ce qui n’est bon à rien ; mais on donne une certaine quantité de choses que l’on possède (une certaine quantité de pièces d’argent, par exemple) pour obtenir la chose on éprouve le besoin. C’est ce qui fait sa valeur. »
Jean-Baptiste Say, Catéchisme d’économie politique, 1821

« Henri IV ne fut pas un des moins despotes des rois de France, et cependant la France prospéra sous son règne, parce qu’on n’y tracassait pas les particuliers. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« Le fait seul de la formation d’un produit ouvre, dés l’instant même, un débouché à d’autres. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« Le meilleur de tous les plans de finance est de dépenser peu, et le meilleur de tous les impôts est le plus petit. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« Adam Smith n’a pas embrassé l’ensemble du phénomène de la production et de la consommation des richesses ; mais il a tant fait, que nous devons être pénétré pour lui reconnaissance. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« La perfection de l’administration est d’administrer peu. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« L’entrepreneur d’industrie peut n’avoir que fort peu de connaissances ; mais il faut beaucoup de jugement pour se servir à propos des connaissances et des talents qui circulent dans la société, et pour les appliquer à des créations d’utilité. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« La vente et les achats ne sont dans la réalité que des échanges de produits. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« Quand un boulanger brûle du bois pour cuire son pain, il le consomme reproductivement, parce qu’il ajoute à son pain toute la valeur qu’il ôte à son bois. Mais le bois que nous brûlons pour nous chauffer est consommé improductivement, car il ne résulte de cette combustion aucune valeur qui remplace la valeur du bois. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« Qu’est ce que nous enseigne l’économie politique ? Elle nous enseigne comment les richesses sont produites, distribuées et consommées dans la société. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

« C’est en partie parce qu’on a inventé la charrue qu’il a été permis aux hommes de perfectionner les beaux-arts et tous les genres de connaissances. »
Jean-Baptiste Say, Cours d’économie politique, 1840

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