Florilège citations de Joseph Eugène Stiglitz (1943- ): économiste, conseiller politique sous l’administration Clinton (1995-1997) et vice président et chef économiste de la Banque Mondiale (1997-2000). Il a reçu le prix Nobel d’économie en 2001.
« Le fait est que l’Etat joue un rôle éminent dans toutes les sociétés : la question n’est pas de savoir s’il doit y avoir une intervention publique dans l’activité économique, mais quel rôle doit jouer l’Etat. »
Joseph Stiglitz, Whiter socialism ?, 1996
« On ne peut pas être assuré, en général, que la production privée est nécessairement supérieure à la production publique. »
Joseph Stiglitz, Whiter socialism ?, 1996
« Si l’on examine le FMI comme si son objectif était de servir les intérêts de la communauté financière, on trouve un sens à ses actes qui, sans cela, paraîtraient contradictoires et intellectuellement incohérents. »
Joseph Stiglitz, La Grande désillusion, 2002
« Ce n’était pas la première fois que le FMI inspirait des émeutes, et, si ses conseils avaient été suivis plus largement, il y aurait eu sûrement davantage. »
Joseph Stiglitz, La Grande désillusion, 2002
« Peu de gens aujourd’hui défendent cette grande hypocrisie : on prétend aider les pays en développement alors qu’on les force à ouvrir leurs marchés aux produits des pays industriels avancés, qui eux-mêmes continuent à protéger leurs propres marchés. Ces politiques sont de natures à rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres et plus furieux. »
Joseph Stiglitz, La Grande désillusion, 2002
« Nulle idée n’a plus de force que la main invisible d’Adam Smith. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« Une des raisons pour lesquelles la main invisible est invisible, c’est peut être qu’elle n’existe pas. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« Le 11 septembre a révélé une face encore plus sombre de la mondialisation. Le terrorisme aussi franchit aisément les frontières. Ses racines sont complexes, mais le désespoir et le chômage massif qui règnent dans tant de pays du monde lui offrent un terreau fertile. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« La guerre peut être nécessaire à la sécurité du pays. Mais elle n’est pas bonne pour l’économie, ni à court terme ni à long terme. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« Avec la mondialisation, nous sommes tous interdépendants. On disait autrefois : lorsque les Etats-Unis éternuent, le Mexique s’enrhume. Aujourd’hui lorsque les Etats-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe, et les problèmes actuels de l’Amérique sont bien plus graves que de simples reniflements… »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« L’analyse macroéconomique comme branche spécifique de l’analyse économique date de la publication de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de John Maynard Keynes en 1936…Mais la macroéconomique moderne, comme discipline qui s’attache à comprendre pourquoi l’économie connaît des épisodes comme la Grande dépression et pourquoi l’emploi et la Production fluctuent ai cours du temps, commence avec Keynes. »
Joseph Stiglitz, Principes d’économie moderne, 2004
« L’économie n’est pas un jeu à somme nulle. Nous pouvons restructurer la mondialisation au bénéfice de tous. »
Joseph Stiglitz, Un autre monde, 2006
« Les politiques et les économistes qui promettent que la libéralisation du commerce va améliorer le sort de tous sont des imposteurs. »
Joseph Stiglitz, Un autre monde, 2006
« En étant dispensés de payer les dégâts qu’elles infligent à l’environnement, les entreprises américaines reçoivent en fait une subvention. »
Joseph Stiglitz, Un autre monde, 2006
« Ce que nous vivons n’est pas seulement une crise du système financier, mais une crise de détérioration des richesses en général. »
Joseph Stiglitz, interrogé dans « Le monde des livres » sur LCI, janvier 2009.
« Les résultats du G20 ont encore été bridés par l’influence de Wall Street. Il n’y a pas vraiment de volonté réelle de venir à bout des facteurs qui ont contribué à la crise. Certes, nous savons que Lawrence Summers et Timothy Geithner, qui ont été d’ardents avocats de la dérégulation par le passé, plaident aujourd’hui pour un renforcement sensible de la régulation. Les intentions sont bonnes. Mais cela risque d’être purement cosmétique. Jusqu’ici, il n’y a aucune certitude que les produits dérivés seront traités sur des bourses plutôt que sur un marché de gré à gré. A ce stade, ni les Etats-Unis ni le G20 ne proposent quelque chose de très convaincant sur le plan de la régulation. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Pierre de Gasquet à propos du G20 de Londres pour Les Echos, avril 2009
« Le pire est effectivement derrière nous. Le pire, ce sont les semaines qui ont suivi la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. De ces expériences qui amènent à réfléchir. Sur le fait, par exemple, que la finance est un moyen et pas une fin. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« On a étendu le filet de sécurité de l’Etat providence aux entreprises comme jamais. J’espère que ce filet retrouvera sa cible initiale : les citoyens ordinaires. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« Ceux qui ont perdu toutes leurs économies n’auront retrouvé une vie normale que d’ici un à deux ans. Dans quatre ans, on se sera tout juste remis. Mais on restera sous le niveau qu’on aurait atteint si on avait poursuivi une voie stable plutôt que la voie de la spéculation. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« L’objectif de la croissance est d’améliorer notre qualité de vie, celui de la croissance verte, d’améliorer notre qualité de vie. Le débat sur la croissance et l’écologie est donc une fausse dichotomie. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« Le fait est que l’Etat joue un rôle éminent dans toutes les sociétés : la question n’est pas de savoir s’il doit y avoir une intervention publique dans l’activité économique, mais quel rôle doit jouer l’Etat. »
Joseph Stiglitz, Whiter socialism ?, 1996
« On ne peut pas être assuré, en général, que la production privée est nécessairement supérieure à la production publique. »
Joseph Stiglitz, Whiter socialism ?, 1996
« Si l’on examine le FMI comme si son objectif était de servir les intérêts de la communauté financière, on trouve un sens à ses actes qui, sans cela, paraîtraient contradictoires et intellectuellement incohérents. »
Joseph Stiglitz, La Grande désillusion, 2002
« Ce n’était pas la première fois que le FMI inspirait des émeutes, et, si ses conseils avaient été suivis plus largement, il y aurait eu sûrement davantage. »
Joseph Stiglitz, La Grande désillusion, 2002
« Peu de gens aujourd’hui défendent cette grande hypocrisie : on prétend aider les pays en développement alors qu’on les force à ouvrir leurs marchés aux produits des pays industriels avancés, qui eux-mêmes continuent à protéger leurs propres marchés. Ces politiques sont de natures à rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres et plus furieux. »
Joseph Stiglitz, La Grande désillusion, 2002
« Nulle idée n’a plus de force que la main invisible d’Adam Smith. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« Une des raisons pour lesquelles la main invisible est invisible, c’est peut être qu’elle n’existe pas. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« Le 11 septembre a révélé une face encore plus sombre de la mondialisation. Le terrorisme aussi franchit aisément les frontières. Ses racines sont complexes, mais le désespoir et le chômage massif qui règnent dans tant de pays du monde lui offrent un terreau fertile. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« La guerre peut être nécessaire à la sécurité du pays. Mais elle n’est pas bonne pour l’économie, ni à court terme ni à long terme. »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« Avec la mondialisation, nous sommes tous interdépendants. On disait autrefois : lorsque les Etats-Unis éternuent, le Mexique s’enrhume. Aujourd’hui lorsque les Etats-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe, et les problèmes actuels de l’Amérique sont bien plus graves que de simples reniflements… »
Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête, 2003
« L’analyse macroéconomique comme branche spécifique de l’analyse économique date de la publication de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de John Maynard Keynes en 1936…Mais la macroéconomique moderne, comme discipline qui s’attache à comprendre pourquoi l’économie connaît des épisodes comme la Grande dépression et pourquoi l’emploi et la Production fluctuent ai cours du temps, commence avec Keynes. »
Joseph Stiglitz, Principes d’économie moderne, 2004
« L’économie n’est pas un jeu à somme nulle. Nous pouvons restructurer la mondialisation au bénéfice de tous. »
Joseph Stiglitz, Un autre monde, 2006
« Les politiques et les économistes qui promettent que la libéralisation du commerce va améliorer le sort de tous sont des imposteurs. »
Joseph Stiglitz, Un autre monde, 2006
« En étant dispensés de payer les dégâts qu’elles infligent à l’environnement, les entreprises américaines reçoivent en fait une subvention. »
Joseph Stiglitz, Un autre monde, 2006
« Ce que nous vivons n’est pas seulement une crise du système financier, mais une crise de détérioration des richesses en général. »
Joseph Stiglitz, interrogé dans « Le monde des livres » sur LCI, janvier 2009.
« Les résultats du G20 ont encore été bridés par l’influence de Wall Street. Il n’y a pas vraiment de volonté réelle de venir à bout des facteurs qui ont contribué à la crise. Certes, nous savons que Lawrence Summers et Timothy Geithner, qui ont été d’ardents avocats de la dérégulation par le passé, plaident aujourd’hui pour un renforcement sensible de la régulation. Les intentions sont bonnes. Mais cela risque d’être purement cosmétique. Jusqu’ici, il n’y a aucune certitude que les produits dérivés seront traités sur des bourses plutôt que sur un marché de gré à gré. A ce stade, ni les Etats-Unis ni le G20 ne proposent quelque chose de très convaincant sur le plan de la régulation. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Pierre de Gasquet à propos du G20 de Londres pour Les Echos, avril 2009
« Le pire est effectivement derrière nous. Le pire, ce sont les semaines qui ont suivi la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. De ces expériences qui amènent à réfléchir. Sur le fait, par exemple, que la finance est un moyen et pas une fin. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« On a étendu le filet de sécurité de l’Etat providence aux entreprises comme jamais. J’espère que ce filet retrouvera sa cible initiale : les citoyens ordinaires. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« Ceux qui ont perdu toutes leurs économies n’auront retrouvé une vie normale que d’ici un à deux ans. Dans quatre ans, on se sera tout juste remis. Mais on restera sous le niveau qu’on aurait atteint si on avait poursuivi une voie stable plutôt que la voie de la spéculation. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
« L’objectif de la croissance est d’améliorer notre qualité de vie, celui de la croissance verte, d’améliorer notre qualité de vie. Le débat sur la croissance et l’écologie est donc une fausse dichotomie. »
Joseph Stiglitz, interviewé par Jean-Gabriel Fredet à propos de la crise dans Challenges, 27 août 2009
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